On le sait, les studios Pixar Animation sont dans le creux d’une vague que l’on espère voir repartir de plus belle. Un creux artistique (Buzz l’Eclair n’a pas trouvé son public à cause d’une aventure stellaire avare en rebondissements, y compris dans son twist regrettable) et financier (rappelons que Soul, Luca et Alerte rouge ont été mis en ligne sur Disney + sans sortie en salles dans une grande majorité des pays du monde). Les premières estimations de box-office pour l’aventure de Flam et Flack ne sont pas les plus réjouissantes qui soient, mais l’heure n’est-elle pas venue pour les équipes californiennes de retrouver le succès ? L’échec du film ne signerait-il pas le retour (qui se profile) en grandes pompes des franchises ? Toy Story 5 est déjà en préparation pour assurer un succès au box-office au studio (à moins que ?)
Elementaire est gorgé de promesses et porte sur ses épaules tous les espoirs des amoureux d’univers originaux…
Résumé : Dans la ville d’Element City, le feu, l’eau, la terre et l’air vivent dans la plus parfaite harmonie. C’est ici que résident Flam, une jeune femme intrépide et vive d’esprit, au caractère bien trempé, et Flack, un garçon sentimental et amusant, plutôt suiveur dans l’âme. L’amitié qu’ils se portent remet en question les croyances de Flam sur le monde dans lequel ils vivent…
Tous les voyants artistiques sont au vert pour le nouveau long-métrage de Peter Sohn (à la barre de l’émouvant Voyage d’Arlo) car tous les ingrédients pixariens participent au projet ! Qu’il s’agisse du postulat narratif (découvrir le quotidien des éléments qui nous entourent tout en contant une histoire d’amour physiquement impossible), des graphismes chatoyants (et inventifs !) du projet, de la composition musicale par Thomas Newman (aux dernières nouvelles) ou même de la présentation cannoise du film (en film de clôture le 27 mai 2023), l’envie d’y croire est grande. Le manque d’originalité est décrié par certains (personnifier ce qui ne l’est pas, à l’image des émotions dans Vice-Versa ou des voitures dans Cars), mais ne retrouvons-nous pas ici l’essence même des studios à la lampe de bureau ?
Alors, on y croit ensemble ? Rendez-vous dans quelques semaines (sortie française le 21 juin) pour en reparler sur Focus… avec une critique positive, nous l’espérons !