(Sortie vidéo) Hopper et le hamster des ténèbres de Benjamin Mousquet & Ben Stassen

Que vous soyez passés à côté lors de sa sortie en salles en février dernier ou que vous vouliez revivre la quête initiatrice d’Hopper Chickenson à la maison, la sortie vidéo du dernier-né des studios nWave Pictures est faite pour vous. C’est un plaisir de (re)découvrir ce pur divertissement rendant hommage aux grands films d’aventure d’un autre temps et qui s’adresse à toute la famille ! Nous profitons alors de la sortie en DVD et Blu-ray du film pour vous en reparler.

Résumé : Bienvenue au Royaume de Plumebarbe ! Le jeune Hopper Chickenson est le fils adoptif du Roi Arthur, un célèbre lapin aventurier. Mi poulet / mi lapin, notre jeune héros est lui-même obsédé par l’aventure, mais sa maladresse lui joue souvent des tours.Lorsque Harold, le frère du Roi Arthur, s’échappe de prison pour trouver le Sceptre du Hamster des Ténèbres et renverser son frère, Hopper décide de se lancer à sa poursuite.

(c) nWave Pictures

Hopper et le hamster des ténèbres est peut-être le plus abouti des films nWave Pictures même s’il demeure profondément classique dans son écriture. Moins tape à l’œil que les œuvres précédentes du studio belge, le film distribué par Sony Pictures est la preuve que l’équipe créative ne cesse de progresser en laissant de côté son goût longtemps entretenu pour l’art du grand-huit cinématographique. Bigfoot Family était déjà un cran au-dessus, ce neuvième film enfonce le clou et nous rend enthousiaste à l’idée de découvrir leur prochain projet. 

Pour découvrir l’intégralité de notre critique, suivez ce lien !

EDITION VIDEO

L’éditeur vidéo nous a gentiment fait parvenir l’édition haute-définition du film qui comprend son lot de bonus pour approfondir le plaisir ressenti durant le visionnage de cette fable animalière. Ci-dessous, vous pouvez visualiser l’édition en question qui se compose d’un boîtier amaray et d’un fourreau reprenant l’affiche du film.

Comme de coutume, le disque a été visionné sur une TV LG Oled et une installation 5.1.

Image & son : l’image haute-définition permet de profiter du soin apporté aux détails et de constater les progrès indéniables de l’équipe à la barre du projet (il est évident que les imperfections des premières œuvres de nWave sont désormais de l’histoire ancienne). Parfois l’image est un peu trop lumineuse et surexposée mais c’est une image vive et dynamique qui nous est proposée. A vrai dire, le transfert déploie vraiment ses atouts dans la deuxième partie du film composant avec des ambiances plus nocturnes comme la séquence délurée de poursuite avec les cochons. Les éclairages étant plus suggérés, l’esthétique touche plus naturellement.

Du côté du son, la galette contient cinq pistes : deux pistes en DTS-HD Master Audio 5.1 en français et en italien qui sont bien spatialisées et qui permettent à l’aventure d’envahir la pièce. On retrouve aussi deux pistes en DTS-HD Master Audio 2.0 en français et en italien : étonnamment, elles ne manquent pas de profondeur mais sont inévitablement moins réparties. Enfin, vous pourrez compter sur une piste en audiodescription bienvenue.

(c) nWave Pictures

Interactivités : un disque qui pourrait être plus fourni mais qui comprend trois vidéos des plus adaptées pour aller plus loin dans la compréhension des objectifs filmiques.

  • Les coulisses du film (11’45) : une plongée dans les studios nWave qui sont décidément très productifs. C’est le réalisateur Benjamin Mousquet qui guide le spectateur dans les coulisses créatifs par le biais d’une voix off passionnante qui a des airs de commentaire audio. On découvre alors de nombreuses étapes créatives : le script, la conception graphique dont celle du personnage d’Hopper, la conception des hamsters qui oscille entre caractéristiques engageantes et traits plus effrayants, la création des décors, le modeling, le texturing, les effets spéciaux ou encore la composition musicale : un beau bonus comme on les aime qui est finalement une note d’intention orale au cours de laquelle le réalisateur revient sur les choix opérés durant la production. C’est si intéressant que l’on aimerait que ça dure plus longtemps mais c’est déjà une belle featurette à voir en famille. 30000 jours de travail cumulés ont tout de même été nécessaires pour donner vie aux aventures d’Hopper !
  • L’entretien avec les voix françaises (4’47) : une présentation des personnages par leurs propres voix (Thomas Solivérès, Chloé Jouannet et Nicolas Maury) et un propos qui manque un peu de consistance par rapport au making-of qui précède. Il faut également noter que le casting vocal n’est probablement pas le point fort du film car il ne semble pas toujours coller aux personnages à l’écran. Cela n’enlève pourtant en rien l’enthousiasme manifeste du casting !
  • Films-annonces (3’11) : comme bien souvent sur les disques animées, on retrouve quelques bandes-annonces du projet. Ce n’est pas un bonus essentiel mais il permet de voir la diversité de tons employée pour vendre le film à un public le plus large possible.

Nourri aux univers animés depuis la découverte de "Kirikou et la sorcière" en 1998, Nathan porte son regard critique et analytique sur l'univers des longs-métrages. Il est rédacteur sur Focus on Animation depuis 2012 et est l'auteur d'un ouvrage somme sur la carrière de Michel Ocelot (chez Third Editions).

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